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dc.contributor.authorKOUADRI, Mohamed El Amine-
dc.date.accessioned2023-06-08T13:56:30Z-
dc.date.available2023-06-08T13:56:30Z-
dc.date.issued2023-06-08-
dc.identifier.urihttp://dspace.univ-mascara.dz:8080/ROOT/handle/123456789/875-
dc.description.abstractLa lentille (Lens culinaris M.) est parmi les légumineuses les plus importantes dans le monde. Elle est cultivée pour son importance nutritionnelle et pour sa capacité à fixer l'azote atmosphérique qui améliore la fertilité et l'état nutritionnel du sol. Malheureusement, les maladies fongiques menacent gravement cette culture. Dans ce contexte, des champs de culture de la lentille ont été prospectés au cours des campagnes agricoles 2018-2019 et 2019-2020 dans 3 régions du nord-ouest Algérien (Mascara, Tiaret et Relizane). Les symptômes les plus fréquemment observés dans les champs visités étaient la rouille causée par Uromyces viciae-fabae avec des incidences de la maladie dépassant 83%. L’isolement des champignons associés à la lentille de différents échantillons prélevés des trois régions a permis d’obtenir 82 isolats appartenant à 17 genres. Le Fusarium était le genre le plus fréquemment isolé, avec un pourcentage d’abondance atteignant les 48,78% suivi par Alternaria et Macrophomina. Deux espèces fongiques, Bipolaris sorokiniana et Macrophomina pseudophaseolina responsables respectivement des maladies de la tache helminthosporienne et la pourriture charbonneuse, non signalés auparavant comme étant des agents phytopathogènes à la culture de la lentille en Algérie et dans le monde, ont été identifiées. Leur morphologie et phylogénie, leur pathogénicité et leur comportement vis-à-vis des facteurs abiotiques a été étudié. Pour assurer une protection phytosanitaire performante contre Macrophomina pseudophaseolina, la lutte biologique via l’utilisation des microorganismes antagonistes représente une méthode de lutte très prometteuse. Par ailleurs 7 isolats de Trichoderma, isolées à partir de la rhizosphère de lentille saine, ont été évalués pour leurs activités antagonistes. Tous les isolats de Trichoderma ont démontré une activité antagoniste avec des pourcentages d’inhibition de la croissance mycélienne du pathogène de 37,33% à 72,53% par confrontation directe et de 11,11% à 41,66 % à distance. L’effet inhibiteur a été observé également à l’échelle microscopique par une réduction importante du nombre et de la taille des microsclérotes de M. pseudophaseolina M1. L’isolat le plus performant a été identifié comme Trichoderma longibrachiatum T10. L’ensemble des isolats de Trichoderma ont la capacité de solubiliser le phosphate, de produire l’AIA et l’ammoniac ainsi que à synthétiser des enzymes lytiques tels que la cellulase, chitinase, pectinase, amylase et ligninase. Dans l’essai de lutte biologique en pot, le traitement des semences de la variété sensible Syrie 229 avec l’isolat le plus performant T10 a significativement réduit l’incidence de la pourriture charbonneuse de lentille avec 91,7% et même a amélioré les paramètres de croissance des plantes de lentille. Cette étude a permis de révéler que l’isolat T. longibrachiatum T10 peut être utilisé comme agent de lutte biologique.en_US
dc.subjectUromyces viciae-fabaeen_US
dc.subjectBipolarisen_US
dc.subjectMacrophominaen_US
dc.subjectlutte biologiqueen_US
dc.subjectTrichodermaen_US
dc.subjectlentilleen_US
dc.subjectLens culinarisen_US
dc.titleEssai de lutte biologique contre les principales maladies fongiques de la lentille (Lens culinaris)en_US
dc.typeThesisen_US
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