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Title: Contribution à l’étude bio-écologique de la mouche méditerranéenne des fruits Ceratitis capitata en vue de l’optimisation de son contrôle dans la région de Mohammadia
Authors: BAKHTAOUI, Zoubeyda
Keywords: C. capitata
dynamique des populations
variété fruitière
piqûres
pupes
bioinsecticide
extrait aqueux
entomopathogène
suspension conidienne
Issue Date: 26-Jan-2023
Abstract: En Algérie, les cultures fruitières subirent des dégâts considérables, provoqués par un phytophage redoutable, la mouche méditerranéenne des fruits Ceratitis capitata Wied (Diptera: Tephritidae). Le présent travail est une contribution à l’étude de ce ravageur, il s’intéresse a plusieurs aspects et a été entamé par l’étude de la dynamique des populations de la cératite sur trois espèces fruitières : agrumes, figues et poires dans la région de Mohammadia-Mascara sur 56 semaines entre 2018 et 2019. Les résultats obtenus ont montré que le taux d’infestation de cette espèce est important. Sur les agrumes, la valeur maximale d’adulte par piège par jour (APJ) atteinte a été de 216.5 en octobre; la valeur maximale d’APJ atteinte sur les figues a été 79 en septembre et la valeur maximale d’APJ enregistrée sur les poires a été de 104,65 en septembre. Selon les variations saisonnières de C. capitata trois périodes principales d'activité de la mouche méditerranéenne des fruits peuvent être distinguées, une période printanière qui se chevauche avec l'activité de la période estivale et une période finale automnale. Le deuxième volet de ce travail s’est axé sur l’étude de l’efficacité de deux types de pièges pour le suivi des populations de la cératite, le gobe mouche appâtés avec l'hydrolysat de protéines et le piège Réamol GF appâtés au trimedlure qui ont montré une similarité d’efficacité en terme de capture d’adulte pour le monitoring de ce ravageur. Les pièges Flycatcher (gobe mouche, McPhail) ont capturé un total de 4 041 d’adultes de C. capitata ; les pièges Delta (Réamol GF) ont capturé 3 117 adultes au total. La troisième partie a été consacrée à l’étude des infestations des fruits et l’étude de la biologie de C. capitata en fonction des variétés fruitières étudiées. L’estimation des infestations en fonction du nombre de piqûres/fruit révèle que l’orange Thomson est la plus piquée avec 2.39 piqûres/fruit. L’estimation du nombre de pupes/fruit révèle que la figue Tameriout est la plus infestée avec 1,2 pupes/fruit. Les variétés d’agrumes Clémentine et Thomson ont enregistrées les taux de pupes/fruit les plus faibles. En outre, la durée de pupaison, le taux d’émergence, la sex-ratio et la longévité des adultes de la cératite varient de façon significative selon la variété fruitière. Pour la dernière étape et dans le cadre des tests biologiques, nous avons évalué l’effet bioinsecticide des extraits aqueux de Ricinus communis, Rosmarinus officinalis et de Lavandula stoechas et ce en optant pour des tests par inhalation sur les pupes et des tests par contact sur les larves du troisième stade. Nous avons aussi évalué la pathogénicité de Metarhizium anisopliae spp, Verticillium lecanii, et Paecilomyces fumosoroseus à l’égard des larves et des pupes de la cératite. Lors du test par contact sur les larves, les extraits aqueux de Ricinus communis, Rosmarinus officinalis et de Lavandula stoechas ont donné des taux de mortalité de l’ordre de 43.33, 23.33 et 13.33% respectivement à la dose 40μl. A cette même concentration, nous avons eu le taux de larves transformées en pupes le plus faible ainsi que la diminution d’émergence des adultes de la cératite issues de larves traitées. Pour le test par inhalation sur les pupes saines non traitées, l’extrait de R. communis s’est révélé plus efficace que les extraits de R. officinalis et de L. stoechas. En effet avec 40μl de l’extrait de R. communis, nous avons eu un taux d’émergence de l’ordre de 33.33%. Par rapport à un témoin qui présente 100% d’émergence. Il ressort des résultats obtenus que M. anisopliae ait provoqué les pourcentages les plus élevés de mortalité du troisième stade larvaire avec 56,67% à 1× 108 conidies/ml. Le taux de mortalité semblait augmenter avec la concentration. Les trois espèces fongiques étaient pathogènes pour les pupes de C. capitata, la mortalité moyenne des pupes après leur immersion dans des suspensions conidiennes était significativement plus élevée que celle des témoins. M. Anisopliae a montré le taux de mortalité le plus élevé de l’ordre de 80 % à 1×108 conidies/ml.
URI: http://dspace.univ-mascara.dz:8080/jspui/handle/123456789/822
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