دلالة رؤية النسق في رواية "أصابع لو" ليتا لواسيني الأعرج -مقاربة بنيوية تكوينية

Abstract

L’expérience amère qu’a vécu l’Algérie depuis le début des années quatre-vingt-dix de la dernière décennie n’était pas une expérience ordinaire, mais un vrai modèle révélant la nature des transformations qui, à leurs tour, ont menées à des résultats et des complications et ont fait éclater des convictions et des idéologies… Et comme les périodes de crise représentent le pont menant à la naissance de travaux artistiques et littéraires grandioses, elles se sont reflétés sur la réalité à travers une relation dialectique comprenant la vision de l’écrivain au monde avec ses composantes idéologiques et de ce que cela implique de différentes formes de violence, de remémoration et de méthodes de mort… Cette vision se reflète sur la réalité de la crise cherchant à concevoir la réalité de l’Algérie et c’est pour cette raison que la plupart de ces témoignages de ces expériences artistiques étaient sous la pression des évènements. L’écrivain et romancier « OUASSINI LAARAJ » a vécu le drame et s’est penché sur ces différentes accumulations comme il a aussi examiné ses influences. Ses oeuvres littéraires étaient un vrai témoignage sur l’horreur de la scène à l’époque et ont dévoilé les coulisses de la crise… Son roman « Les doigts de Lolita » a essayé de démontré la conscience profonde des dimensions de la tragédie, exposant ainsi la vie d’un groupe de personnages pour cerner la période liée aux évènements du 19 Juin 1965, la cause est allée jusqu’à toucher l’intellectuel qui était le héros principal et le personnage primordial dans la série d’évènements. Le modèle du héros intellectuel dans le roman souffre de marginalisation dans son pays, de l’injustice. Poursuivit par le régime de son pays, il se réfugie à Paris où il sera protégé par la police française étant un réfugié politique, l’écrivain a choisi à ce que le héros intellectuel soit un homme de lettres du fait que ce dernier a plus de sens et de conscience de ce qui se passe autour de lui et surtout plus d’audace pour exprimer ses pensées profondes, donc il n’a aucune autorité ni sur sa plume ni son écriture. L’écrivain dans son texte romancier incarne l’histoire de l’intellectuel qui souffre et cherche à se rebeller contre la réalité et au changement vers le mieux, tout cela était illustré en 438 pages de taille moyenne… Partant du roman « trône du Satan » qui a placé le héros en tête de la liste noire et est devenu ainsi le plus recherché de l’organisation d’Al QaÏda au Maghreb islamique sous prétexte d’avoir touché à l’entité divine. La prise de conscience profonde que possède le héros du roman lui a permis d’avoir une vision réelle et limpide de ce qui se passait sans pour autant que cette vision soit affectée par quelconques influences, en conséquence, le texte littéraire était compatible avec cette vision qui s’est concentrée sur la crise de l’intellectuel moderniste qui représente l’opinion de l’autre, l’identité et l’entité… Et cela, à travers l’exposition des faits historiques relatant le dilemme du pouvoir à l’époque de l’apparition d’idéologies diverses qui ont contribuées à mettre une pression sur la réalité algérienne et au déclenchement de la violence, le roman était donc la mémoire de l’homme et sa patrie et a été ainsi saturé de vision idéologique et moderniste sur le dilemme arabe d’une manière générale et de l’intellectuel arabe expatrié en particulier. Le roman est lié en terme de son époque, de son lieu, de ses personnages et de ses seuils à une vision positive qu’il a exprimée à travers son obsession à l’harmonie, à la paix, à la réconciliation, au dialogue interreligieux et à la coexistence, comme il s’est penché aussi à travers la réconciliation sur la réalité arabe et occidentale, et c’était l’occasion de poser la problématique de l’identité, de l’entité et d’autrui pour créer un horizon plus vaste au héros problématique… Le roman s’achève sur une fin qui semble tragique pour ce héros intellectuel (la mort), mais c’était en réalité une fin positive puisqu’elle permet au héros de rêver et du coup, une liberté loin du pouvoir ou des affaires politique, c’est ce qu’un intellectuel cherche dans sa conscience, et c’est pour cette raison que l’écrivain a écrit son roman… C’est de cette manière que le roman était un vrai modèle illustrant la crise algérienne et l’héritage de tout intellectuel dans la littérature algérienne contomporaine.